Québec, 1921. Quels terribles secrets abrite le sinistre pensionnat de Saint-Elme? Qui sont ces enfants qu'on y retient prisonniers? Quand un incendie criminel se déclare, Vipérine Maltais, la jeune collégienne détective, mène l'enquête tambour battant. Et tant pis s'il faut pour cela se faire quelques ennemis mortels. Qu'on se le dise : Vipérine n'a pas froid aux yeux!
L’établissement, découvre-t-elle bientôt, abrite de jeunes Indiens scolarisés de force par le gouvernement.
Ils sont nombreux à vouloir la fin du collège de Saint-Elme. Mais qui est le véritable incendiaire? L’assureur des bâtiments? Le pharmacien propriétaire des champs voisins? Le préfet des études? Ou ces coupables tout désignés que sont deux pensionnaires indiens, miraculeusement rescapés de l’incendie?
Vipérine devra faire montre de sa sagacité et de son culot habituels pour dénouer les fils de cette intrigue.
Une langue savoureuse, une atmosphère pleine de charme et une plongée passionnante dans le Québec des années 1920.
De jeunes Indiens furent scolarisés de force par le gouvernement, au Canada, entre 1800 et 1990. Les conditions de vie dans les pensionnats autochtones étaient si misérables qu’on estime à plus de cinquante mille le nombre d’enfants y ayant laissé la vie.
Déjà, en 1920, P. H. Bryce, chargé de l'inspection de ces écoles, concluait qu'elles constituaient un crime national.
En mars 1998, le gouvernement du Canada a créé la Fondation autochtone de guérison pour s'attaquer aux séquelles consécutives aux abus de toutes sortes subis par les enfants ayant vécu dans ces pensionnats.