Anthologie de la poésie française du XVI<sup>e</sup> siècle

Aux côtés de Marot, Louise Labé, Maurice Scève, Du Bellay, Ronsard, Jodelle, Desportes, d'Aubigné, une pléiade de talents méconnus qui n'appartiennent pas tous à la «Pléiade» retrouvent ici leur place. Car cette anthologie s'affranchit aussi bien de la condamnation de Boileau que des choix trop restrictifs opérés depuis le regain d'intérêt des romantiques pour le XVI<sup>e</sup> siècle. Jean Céard et Louis-Georges Tin insistent sur la nécessité de rassembler l'ensemble du corpus : «Nous avons cessé de considérer le XVI<sup>e</sup> siècle en gardant les yeux fixés sur le XVII<sup>e</sup>. Mais nous sommes-nous pour autant débarrassés de cette vision évolutive ? Il n'est pas rare, aujourd'hui encore, que la poésie du XVI<sup>e</sup> siècle passe pour prendre son essor dans les années 1530 grâce à Marot et aux marotiques, avant de commencer à s'épanouir avec l'école lyonnaise dans les années 1540 et d'atteindre son plein essor avec la Pléiade, que viendront relayer dans les années 1570 la poésie néo-pétrarquiste puis la poésie baroque.»
La marque première de cette anthologie, c'est de donner à lire des auteurs laissés dans les marges ou cités de façon anecdotique. C'est aussi d'accueillir les formes les plus diverses d'un champ poétique en plein mouvement et effervescence.



108 x 178 mm
Nombre de pages 672